lundi 3 mars 2014

L'inspiration du moment


Malgré une longue liste de sujets sur lesquels j'aimerais traiter sur mon blogue, je m'inspire toujours du moment présent. Aujourd’hui, j'ai le goût de vous écrire concernant mon début d’année 2014.

Je venais de terminer l’année 2013 en force avec un nouvel emploi dans une entreprise qui me passionne, je pratiquais régulièrement des activités sportives pour garder la santé et je lisais pour travailler mon esprit. Côté lecture de je venais justement de terminer le livre « Bouillon de poulet pour l'âme d'un père » pour raviver ma fierté d’être père et le livre « A Project Guide to UX Design » (suggestion de mon collègue Simon Corneau) pour m’ouvrir à des méthodes que je n’avais pas expérimentées auparavant dans mon travail.

Je m’étais fixé plusieurs objectifs en 2014 pour maintenir cette discipline qui me permet d’être un super papa, un chum attentionné et un employé imaginatif et productif. Je visais donc de lire davantage de livres et d’articles sur le web (surtout en anglais) sur les sujets qui me passionnent et de conserver un équilibre pour offrir du temps de qualité à mes enfants, ma conjointe et également à moi-même en faisant diverses activités sportives et sociales.

Je venais de commencer l’année avec l’inspirant livre « The Icarus Deception » de Seth Godin (gracieuseté de ma collègue Mizaëlle Langevin) qui nous invite à sortir de notre zone de confort. Nous nous étions prévu un mois de février rempli d’activités en famille et mon grand garçon allait participer à ses premiers matchs de hockey. Au travail, je travaille sur de nombreux projets qui me passionnent et qui permettent de me dépasser (je devrais vous en glisser un mot lors de leur sortie dans un prochain billet).

Je me laissais porter par une vague de bonheur et l’année 2014 s’annonçait pour être sans anicroche. Cependant, comme vous savez la vie nous réserve son lot de surprises et nous frappe en pleine face quand on s’y attend le moins.

Le 25 janvier, mon grand qui venait récemment de célébrer ses 5 ans a fait une vilaine chute au hockey. Ce n’était pas sa première, mais avec le diagnostic qu’on nous annoncé on a appris assez vite que c’était sa dernière de la saison : Fracture du fémur gauche.

Nous n’avons pas eu d’autre choix que de dire au revoir à notre petite vie tranquille, et ce pour les sept prochaines semaines (trois semaines à l’hôpital et quatre semaines avec un plâtre à la maison). Ma conjointe et moi avions tout un défi devant nous afin d’assurer une présence auprès de notre gars à l’hôpital et auprès de notre fille de 2 ans à la maison. Nous devions également trouver des solutions avec nos employeurs pour atténuer nos absences et grâce à leur compréhension ce fut facile.

Alors, nous sommes embarqués dans cette nouvelle vie temporaire en y allant au jour le jour. Nous avons carburé avec les visites et les messages d’encouragement de la famille, de nos amis, de nos collègues de travail et des éducatrices du CPE. Nous avons aussi profité des petits plats que certains nous en préparé. On ne sera jamais assez reconnaissant pour toutes ces petites attentions que nous avons reçues.

Notre grand garçon est un vrai modèle de contrôle de soi, car il a su s’adapter à toutes les situations depuis le début sans se plaindre. C’est pourtant une si grande épreuve pour un si petit bonhomme. Notre petite fille s’est beaucoup ennuyée de son frère pendant son séjour à l’hôpital, mais elle est restée elle-même avec ses manies de clown qui nous font sourire à tout coup.

Nous voilà à quelques jours du moment que nous attendons tous. Le retrait du spica sera une libération pour Raphaël et pour toute la famille. Nous ne manquerons pas de célébrer cet événement avec joie. Il ne sera pas en mesure de marcher les premiers jours, mais connaissant mon gars, le retour à la vie normale ne se fera pas attendre trop longtemps.

Maintenant, que je connais les implications qu’occasionne une fracture du fémur, je ne souhaite à personne de le vivre, mais il faut mettre les choses en perspective. Une fracture, ça se répare et la guérison se déroule sur une courte période de temps. Donc, je lève mon chapeau aux familles qui doivent traverser des épreuves médicales encore plus complexes.

Je termine en vous exprimant ceci : j’enseigne la vie à mes enfants par la sagesse acquise dans mes expériences de vie, mais eux ils m'enseignent à vivre le moment présent au maximum, car on ne sait jamais ce qu'elle nous réserve.

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