jeudi 20 juin 2013

La fierté d'un coach et d'un père

Me voilà rendu à mon dixième billet et pour l'occasion je vous écris concernant ma joie d'être entraîneur et d'être un père.

La fierté d'un coach

Après 3 ans de pause du coaching, j'ai repris du service il y a deux semaines. Je partage mon amour du soccer avec 2 filles et 8 gars qui ont entre 3 et 4 ans. La tâche peut sembler importante, mais elle est si gratifiante.

Mon objectif est simple. Je leur enseigne à avoir du plaisir à jouer au soccer à l'intérieur d'une structure : Accueil, échauffements, étirements, exercices, jeu et retour. Ça peut paraître ennuyeux comme ça, mais le secret est dans la façon de faire : sourire, entrain et un peu de folieCes petits veulent bouger, alors pas de temps mort! Il faut transformer les exercices en thématique pour les intéresser et réagir vite à toutes les situations qui peuvent survenir.

Il est aussi important de travailler sur la progression individuelle, car les enfants n'ont pas tous les mêmes habilités. Les exercices, la répétition et surtout les encouragements leur permettront se développer sans se décourager. Je peux garantir qu'à la fin de la saison mes joueurs auront une meilleure coordination et surtout une belle confiance en soi. Avec de la patience et du temps les ils auront aussi développé leur concentration et leur écoute.

Ces petits vont passer par une gamme d'émotions au cours de la saison : pleurs, rires, déception et joie. Par contre, j'ai la chance d'avoir d'excellents parents qui sont là soir après soir pour encourager, voir la progression et aider leur enfant à vivre leurs émotionsJe les remercie de leur implication, de l'appui qu'il m'offre et je les considère comme mes assistants.

À la fin de chacune des parties, nous faisons notre cri d'équipe et je prends le temps de leur demander ce qu'ils ont appris. C'est à ce moment que le coach est le plus fier de ses protégés et qu'il peut dire mission accomplie, car ceux-ci me parlent de jouer en équipe, de faire des passes, de jouer en défensive, d'écouter, d'encourager! Avez-vous remarqué qu'il ne mentionne pas de faire des buts ni de gagner?

La fierté d'un père

Mon garçon fait partie de cette merveilleuse équipe et je suis si fier de lui. Il a toujours hâte de jouer, il m'aide à apporter le matériel et il veut apprendre. Mon cœur de père voudrait lui témoigner beaucoup d'attention, mais mon rôle de coach me force à être équitable avec tous. Je me reprends à la maison en prenant le temps de jaser de sa partie et en lui témoignant ma fierté et mon amour.

Ça sera probablement au tour de ma fille dans 2 ans de joindre une équipe de soccer. Je la vois qui grouille sur les lignes de côtés et imite les joueurs avec son ballon Dora. En attendant, elle aime bien venir boire de l'eau dans la bouteille de son frère et s'asseoir à côté de papa. J'ai tellement hâte à ce jour!




Aucun commentaire:

Publier un commentaire